Le 9 avril 2025, à San Luis Potosí, une manifestation d’enseignants a brièvement été éclipsée par une apparition aussi mystérieuse que troublante. Au balcon du palais gouvernemental, une femme est apparue, nue, droite comme une statue de marbre vivant. Pas un cri, pas un mot, juste ce corps exposé dans la lumière du jour. Filmée par un manifestant, la scène est rapidement devenue virale, provoquant à la fois stupeur, ricanements… et débats enflammés.
La séquence est courte, floue, mais sans équivoque : une femme totalement nue est là, debout à une fenêtre du pouvoir. Une vision surréaliste, presque trop bien chorégraphiée pour être un hasard. De quoi susciter mille questions. Qui est-elle ? Comment est-elle entrée ? Et surtout : que faisait-elle là, dans le plus simple appareil, au cœur du pouvoir régional ?
Alors que l’opinion attendait une explication sérieuse ou, au moins, un mea culpa, le gouverneur Ricardo Gallardo Cardona a choisi une version… déroutante.
Face à la presse, le gouverneur n’a pas évoqué une erreur de sécurité ou une visite clandestine. Non. Il a parlé d’histoire. De mystère. De… l’impératrice Carlota. Selon lui, cette femme nue ne serait autre que le fantôme de l’épouse de l’empereur Maximilien du Mexique, morte en 1927.
Il va même plus loin : il affirme que la pièce d’où la femme est apparue est abandonnée, inaccessible, toujours verrouillée, et abrite une statue de cire représentant l’impératrice. Une ambiance de manoir hanté, façon paranormal palace, qui frôle le roman gothique. Il propose même une visite nocturne guidée, pour ceux qui souhaiteraient communier avec la défunte en blouse blanche… ou peut-être sans.
Mais la presse mexicaine n’a pas tardé à sabrer ce récit cousu de fil blanc. El País, entre autres, parle d’« absurdité grotesque » et évoque plutôt la présence d’une travailleuse du sexe au sein du palais. Le fantasme impérial n’aurait donc été qu’un habile rideau de fumée pour masquer une affaire bien plus charnelle que spirituelle.
Le détail qui dérange : les caméras de surveillance du palais n’ont enregistré ni entrée, ni sortie. Pourtant, la femme a bien été filmée au balcon. Une contradiction troublante, qui entretient le flou — et le buzz.
Cette affaire, aussi absurde soit-elle, révèle une tendance inquiétante à la déréalisation du discours politique. Quand un gouverneur, au lieu d’assumer une possible bévue, préfère invoquer des spectres impériaux, on ne sait plus très bien si l’on est dans un communiqué de presse… ou dans une série Netflix à mi-chemin entre Narcos et American Horror Story.
À San Luis Potosí, on ne parle plus des revendications des enseignants, ni de l’action publique. On ne parle que d’un corps nu, d’une fenêtre ouverte, et d’un gouverneur qui préfère parler d’outre-tombe que d’intrusions très terrestres.
Qu’il s’agisse d’une provocation sexuelle, d’une soirée privée qui a mal tourné ou d’une manipulation plus subtile, l’affaire restera gravée dans les mémoires. Le pouvoir, cette fois, ne s’est pas mis à nu par transparence… mais par exhibition involontaire.
Et le public, lui, en redemande. Car dans cette histoire, tout est affaire de fantasmes — qu’ils soient politiques, historiques ou purement visuels.
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