Léon XIV : l'avènement du nouveau pape entaché d'un scandale sexuel

Le rideau s’est levé, la fumée blanche s’est envolée, et un nom est tombé du ciel : Léon XIV. Mais à peine le Saint-Esprit aurait-il soufflé le nom de Robert Francis Prevost que déjà, les langues se délient. Le nouveau souverain pontife n’a même pas eu le temps de bénir ses fidèles que son passé au goût amer revient comme une hostie rance.

Un passé trouble, caché sous la dentelle sacrée de son habit pontifical. Car derrière le regard humble et les mains jointes se dissimule une page peu glorieuse de sa mission au Pérou. Là-bas, dans le diocèse de Chiclayo, deux prêtres accusés d’actes « déplacés » – pour rester polis – auraient sévi sous sa surveillance. Et au lieu de brandir la croix de la justice, l’homme de foi se serait contenté d’un recueillement… discret. Trop discret.

Un pardon trop arrangeant ?

Il aurait rencontré les victimes ? Oui, bien plus tard, et loin des caméras. On parle d’un tête-à-tête feutré en 2022, presque intime. Certains évoquent même une proximité… dérangeante avec certains membres du clergé. Trop protecteur ? Trop bienveillant ? Ou simplement trop à l’aise dans les coulisses de ce petit théâtre d’encens et de non-dits ? On ne sait plus très bien où s’arrête la compassion, et où commence le malaise.

Au Vatican, on le décrit comme « chaleureux », « compréhensif », « à l’écoute ». Des qualités qui, dans d’autres sphères, feraient fondre les cœurs. Mais dans ce contexte, elles laissent plutôt les fidèles glacés. Car ce genre de tendresse, quand elle s’applique à des prédateurs, peut vite prendre un goût d’indécence. Et l’on se demande si, à Chiclayo, l’évêque n’a pas été un peu trop… indulgent avec certains comportements peu catholiques.

Deux poids, deux messes

Derrière les dorures de la basilique, les rumeurs coulent comme du vin de messe. On parle de regards qui fuient, de silences bien calculés, et d’une aptitude troublante à éviter les questions qui fâchent. En clair : Léon XIV aurait surtout excellé dans l’art de ne rien voir, ne rien entendre… et surtout ne rien dire.

Et pendant ce temps, les voix critiques s’élèvent. Certaines victimes affirment n’avoir jamais été véritablement entendues. D’autres parlent d’un climat « étouffant », où les plaintes étaient reçues comme des blasphèmes. De quoi se demander si celui qui s’apprête à gouverner un milliard de catholiques n’aurait pas déjà confondu pardon et complaisance.

Un règne déjà sous surveillance

Comble de l’ironie : Léon XIV, que l’on dit rigide sur les questions de mœurs, notamment vis-à-vis de la communauté LGBTQIA+, n’hésite pas à bénir les dérapages internes… tant qu’ils restent bien cachés sous la soutane. Deux poids, deux messes ?

Alors oui, son élection est « historique ». Mais l’histoire n’est pas toujours un conte de fées. Et si certains voient en lui un pasteur charismatique, d’autres y devinent un cardinal à l’aura trouble, mi-berger, mi-opérateur de l’ombre.

Car il faut bien le dire : entre les silences embarrassés, les gestes mal interprétés et les zones d’ombre persistantes, ce pape-là commence son règne avec plus de soupçons que de bénédictions. Et dans les travées du Vatican, on s’interroge : la sainteté suffit-elle à faire oublier certains penchants pour l’oubli sélectif ?

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