Peut-on vraiment aimer quelqu’un à qui l’on demande de signer un contrat pour poser ses valises chez soi ? C’est la question que beaucoup de femmes se posent après la révélation fracassante d’un contrat de cohabitation, long de 75 pages, imposé par John Cena à son ex-compagne, Nikki Bella. Un document juridique qui a refait surface sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation et un malaise tenace.
Il ne s’agissait pas d’un banal accord de colocation. Dans ce document, Nikki Bella n'était pas reconnue comme « partenaire » ou « conjointe », mais comme... une simple « invitée ». Invitée à vivre dans la maison de John Cena, à ses conditions, sans y laisser de trace si leur relation venait à s’effondrer.
Le contrat stipulait qu’en cas de rupture, elle devrait quitter les lieux immédiatement, sans recours, sans partage, sans souvenir matériel.
À ce stade, même Sheldon Cooper de The Big Bang Theory passerait pour un romantique. Son légendaire « Roommate Agreement » avait au moins l'excuse de l'humour et de la fiction. Celui de John Cena, en revanche, est bien réel. Et largement plus rigide.
Ce genre de contrat, certains le justifient par la prudence. Mais au fil des clauses, pas de photos personnelles affichées, pas d’animaux, pas d’enfants, pas d’accès aux finances ou au patrimoine, on entre dans une mécanique de contrôle bien huilée. Un amour sécurisé, aseptisé, encadré juridiquement comme une entreprise à risque.
Dans l’émission Total Divas, Nikki avait confié à demi-mot ses doutes, sa peine et ce sentiment d’être tolérée plus qu’aimée. « Est-ce que je suis juste une invitée dans son cœur, aussi ? », se demandait-elle alors. Et contrairement à Amy Farrah Fowler, Nikki n’a jamais obtenu sa clause de petit-copain officiel...
Sur les réseaux sociaux les réactions ne se sont pas fait attendre. Beaucoup y voient une illustration glaçante de la manière dont certains hommes puissants cherchent à verrouiller leur intimité. Une forme de méfiance institutionnalisée, où l’amour n’est accepté qu’à la condition de rester inoffensif.
La plupart des commentaires viennent de femmes, outrées qu’un tel contrat ait pu exister sans choquer davantage à l’époque. « Ce n’est pas de l’amour, c’est une location meublée avec engagement sur l’honneur », peut-on lire sous une publication virale. Une autre plaisante : « Même Sheldon Cooper avait des jours d'autorisation pour les câlins. Cena ? Juste un règlement intérieur XXL sans tendresse. »
Le catcheur-acteur est connu pour sa rigueur, sa discipline, et son instinct de protection vis-à-vis de son patrimoine. « Je soutiens financièrement ma famille », avait-il expliqué en évoquant la raison d’un tel contrat. En clair : mieux vaut prévenir que guérir, surtout quand on pèse des millions.
Pourtant, cette rationalité froide laisse peu de place à l’émotion, à la confiance, à la construction d’un « nous ». Nikki Bella est finalement partie, les valises à la main, le cœur probablement plus lourd que le contrat. Et aucun « fun with flags » ne viendra dédramatiser l’affaire.