A la recherche de l'élu(e)

Selon l'INSEE, 51% de Parisiens en 2013 étaient célibataires...Si la situation avait changé en 2014, on en aurait entendu parler !
Ce qui est drôle, c'est qu'à l'heure des Hommes viennent de Mars et les Femmes viennent de Vénus, chacun se renvoie la balle.

A la recherche de l'élu

Hommes ou femmes, si on reste célibataire c'est forcément la faute du camp adverse. Ainsi les hommes seraient accusés d'être phobiques de l'engagement et les femmes de ne pas savoir ce qu'elles veulent ou d'être trop exigeantes. Ce qui ne les empêchent pas de se retrouver en masse sur les différents sites de rencontres dans l'espoir d'y trouver le partenaire idéal...

Le vrai problème est peut-être que les uns rêvent d'un grand amour fantasmé en technicolor et les autres ont été trop déçu(e)s par leurs expériences passées au point de dresser des barrières aussi hautes que l'Everest.

A la recherche de l'éluA la base, l'amour est censé est un truc simple, surtout quand on est jeune et un peu naïf. On se rencontre, bim le cœur cogne fort dans la poitrine, on s'embrasse, on pense que c'est pour la vie et ça tient le temps que ça tient. Une fois passée la trentaine et les grosses ruptures qui font vraiment bobo, ça devient nettement plus compliqué.

Déjà, il y a une phrase que l'on entend souvent et qui tient beaucoup du non sens. Que celui qui n'a jamais dit qu'il était difficile de rencontrer quelqu'un de nos jours me jette la première pierre ! Parce que si, en fait, c'est ultra facile de rencontrer quelqu'un à moins d'être un nerd obèse coincé au fond d'une grotte (et même là je suis sceptique). D'une part, il y a pléthores de sites adaptés à tout type de personnes, suffisamment, du moins, pour rencontrer une personne qui nous ressemble un peu. De l'autre, il suffit de sortir et de parler à n'importe qui et, tadaaa, une rencontre ! Le problème posé derrière la phrase incriminée n'est pas de rencontrer quelqu'un mais de rencontrer la bonne personne.

A la recherche de l'élu(e)

Ce qu'on oublie c'est que, si l'on cherche la petite étincelle à tout prix comme au temps de notre jeunesse, celle-ci s'allume de moins en moins avec l'âge (c'est moche mais c'est comme ça et ça ne va pas en s'arrangeant). Parce qu'on est plus prudent. Parce qu'on est plus adulte aussi et qu'on s'emballe moins facilement. Mais aussi à cause de nos désidératas qui tiennent plus de la liste au Père Noël que d'envies réalistes.
Les hommes diront en général ce qu'ils veulent : une nana intelligente (bizarrement les filles à gros QI font fuir, mystère...), drôle, pas trop prise de tête, jolie, pour laquelle ils auront un gros coup de cœur dès la première minute. Autrement dit, si dès les deux premiers rendez-vous (je suis sympa, je vois large), le mec ne se noie pas au fond de ses yeux, même si la fille remplit tous les critères, c'est mort (sauf pour un plan cul, les mecs sont toujours très open pour un plan cul..ok, je suis de mauvaise foi, je généralise mais je suis une fille).

Mais côté femmes, ce n'est guère mieux.Là on passe de la liste au Père Noël à la limite du conte de fées improbable, à l'anti-liste super complexe, celle du "je ne suis pas sûre de savoir ce que je veux mais en tout cas je sais ce que je ne veux pas".
Vous pensez que c'est moins complexe ? Détrompez-vous, car les filles ont un tas de critères rédhibitoires, même un cyborg conçu par des femmes ne réunirait pas l'ensemble des non défauts recherchés. Trop de poils, pas assez, trop petit, trop grand, blond, brun, roux, bad boy, trop gentil, famille, pas famille...Tout est prétexte à dire que l'homme a le petit détail bloquant et il pourra toujours se brosser pour avoir sa chance.

A la recherche de l'élu

Bien sûr, je ne dis pas qu'il ne faille pas avoir un minimum d'attentes et que l'on doive accepter tout ce qui bouge pour combler sa solitude. Tout de même, essayer de retrouver une foi naïve en l'amour et avoir un chouilla d'ouverture d'esprit pourrait faciliter la quête de l'âme sœur non ? Le truc serait donc de cesser de courir après un être idéal et de rencontrer des gens pour ce qu'ils sont, puis d'apprendre à les connaître vraiment.

En 68 on brûlait les soutifs, en 2014 pour ferait bien de brûler nos listes...

 

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