P comme platonique

P comme Platonique L’amour Platonique ? Pfff... Si j’en crois mes quelques recherches sur internet, on dit que c’est une conception philosophique datant de la Renaissance (blablabla) considéré comme le plus puissant et le plus poétique des amours (wtf?!)

Ils ont oublié de dire aussi : le plus chiant

Forcément il est fort, il est beau, il est parfait, il est pur (hum) puisqu’il est idéal, fantasmé, rêvé et même limite irréel. On reste souvent coincé dans un amour Platonique parce que bien que quelque peu frustrant, il est sécurisant, on ne prend pas de risque comme ça, le sentiment restera toujours parfait... Oui, mais merde !

La vie ça se vit et l’amour encore plus

Bien sûr ça fait mal, bien sûr on a du mal à se relever quand ça ne marche pas mais qui ne tente rien n’a rien… Et franchement vivre toute une vie frustrée, enfermée dans ses songes, coincée dans ses illusions… Ben, c’est pas une vie ! Il faut savoir prendre des risques ! On essaye et on verra bien :

  • C’était mieux quand c’était Platonique soit… basta, on passe à autre chose…
  • C’est encore plus beau que ce que j’avais imaginé… Tant mieux ! Profite !
  • Finalement ça passe ou ça casse !

Et alors ?

On a tous eu à un moment donné dans notre vie un amour Platonique fort, merveilleux et terriblement… frustrant, triste et amer. Mais on a pas osé, on a pas pris le risque de… de peur de perdre son amitié. Oui parce que c’est souvent un ami cher à notre cœur à qui on ne peut pas dire qu’on l’aime parce que après ça serait relou, dangereux et tout et tout… Et voilà, on passera toute notre vie avec des regrets, en se disant :

  • « Et s’il avait eu les mêmes sentiments que moi ? »
  • « On aurait peut-être dû ? »
  • « Comment auraient été nos enfants ? »
  • « Il me manque !!! »

Et j’en passe des vertes et des pas mûres ... Combien d’amis connaissons-nous qui auraient pu être de vrais couples heureux s’ils avaient dépassé le stade du Platonique ? C’est moche quand même ! La vie est trop courte et trop fragile pour passer à côté des quelques instants de bonheurs qu’elle met sur notre chemin. Et puis pour faire un mauvais jeu de mots : dans platonique, il y'a nique ? Nique pas d’ailleurs en l’occurrence, il faut remédier à tout ça !

A l’ère du virtuel, bordel, donnez-moi du charnel, du fort, du vrai, de l’intense !

Et comme la si bien dit Somerset Maugham (célèbre romancier des 30’s), méfiance : "L'amour Platonique est un revolver dont on fait semblant d'ignorer qu'il est chargé."

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